Guadeloupe

Jusqu’à l’arrivée sur place, nous n’étions pas certains de pouvoir profiter du séjour : confinement à Paris, contrôle COVID aux frontières, annulation du vol…

La destination a été sélectionnée avec Papy et Mamounne en août 2019. Nous hésitions entre Madère et la Guadeloupe. Mais notre ami COVID pointe le bout de son nez en mars 2020. Un lockdown de 2 mois et des procédures sanitaires interminables ont donc été mises en place . Les vacances de Pâques 2020 en Guadeloupe ont donc été annulées et reportées à 2021.

Les semaines avant notre départ, Frans et Corinne ont pris la décision de ne pas nous accompagner et la vielle du décollage, nous avons dû réserver à nouveaux tickets d’avion suite à des problèmes de réservation. Ju et moi, deux têtes dures, tentons de partir malgré tout. Décollage de Paris et donc première nuit des vacances à l’hôtel à côté de l’aéroport de Paris.

Après l’angoisse des 50000 contrôles (frontière, test PCR… ), nous avons pu commencer à nous détendre dans l’avion. L’appareil était presque vide et nous avons été accueillis comme des rois. Le repas était délicieux, nous avons reçu des chaussettes pour pouvoir retirer nos chaussures, nous pouvions nous coucher sur plusieurs sièges afin de dormir plus confortablement et nous avons bien dormi.

La Guadeloupe est une île assez déstabilisante. Le nombre de jours fériés explose les records et nous sommes arrivés en plein week-end de Pâques. Le taximan nous ayant oubliés à l’aéroport, nous avons décidé de l’attendre au centre commercial le plus proche, fermé bien entendu. Pas le choix d’alors nous tourner vers un apéritif. Les 7 heures de décalage horaire nous déstabilisant beaucoup.

Nous voilà en route avec la voiture de location, assez archaïque, vers Saint-François. Nous avons pris la décision de rester la moitié en Basse Terre et l’autre moitié en Haute Terre.
Comme à chaque fois que nous découvrons de nouvelles terres inconnues, l’odeur de l’air ambiant est différente de ceux connus. La végétation est abondante et le taux d’humidité plus important que la moyenne. Les routes sont étroites et peu nombreuses. Les commerces sont très très petits et ne sont localisés qu’en bord de route. Pas de petits villages, pas de places, peu d’espace pour croiser des personnes (comme des bars ou des restaurants )… Nous ne nous attendions pas à cela.

L’accueil de nos hôtes a cependant été le meilleur de ceux que l’on a connus. L’enceinte de la villa était magnifique, comme un petit paradis, et un petit déjeuner local nous a été offert. Le voisin, un ancien français du sud devenu guadeloupéen , nous a partagé ces connaissances sur l’état économique de l’île. Très intéressant.

Nous nous sommes réservé une journée pour découvrir la mer en snorkeling à Petite Terre. J’ai dû prendre sur moi pour les deux fois 40 longues minutes de bateau. Mathieu et Ju rigolaient beaucoup, car les nombreuses vagues nous faisaient faire des bonds de parfois 1m de haut. Nous avons sympathisé avec notre capitaine pur guadeloupéen et les autres passagers. Au programme, une promenade d’une heure pour faire le tour de l’île, du snorkeling et un repas (poulet combo excellent) bien arrosé de Ti punch (rhum et jus de fruits). Nous sommes revenus brûlés par le soleil et avec beaucoup de bons souvenirs.

Le marché à la Rotonde était un rassemblement de quelques artisans qui pleuraient pour que l’on achète un produit. Nous avons craqué sur du rhum arrangé, de la confiture de coco et de banane, mais également de super épices. Les quelques restaurants que nous avons faits étaient chers, mais bons.

La pointe des Châteaux est l’extrémité de l’île où il est possible d’admirer de très haut l’ensemble de l’île. Magnifique point de vue. Port-Louis est une plage qui se situe dans le nord de la Haute Terre, suite au Covid elle était très/trop calme. Il était possible de louer un jet ski, une bouée tractée par un bateau… mais où il était assez compliqué de nager. Les vagues étaient géantes 🙂 Pour arriver à cette destination, nous sommes passés voir la place aux esclaves, un endroit plein d’histoire et qui gardera notre petit transformers jaune 🙂

Nous voilà à la moitié du séjour, en route vers la Basse Terre en s’arrêtant à la brasserie de la Lézarde. La bière était excellente et leur espace de dégustation magnifique.

La réserve Cousteau était près de notre seconde maison de location. Nous avons alors loué un Kayak pour traverser un morceau de mer tous les trois et aller voir les poissons près de l’île aux Pigeons (où il n’y a que des Bernard-l’ermite et des Iguanes). En rentrant, nous avions si faim qu’un resto était inévitable .

Le Jardin botanique nous a fait découvrir la richesse de la flore guadeloupéenne. Des arbres de tailles extraordinaires, des manguiers, des cocotiers et des fleures féériques. Malgré la pluie, ces plantes sont les plus belles de toutes celles que j’ai pu voir dans ma vie.

Et enfin, l’incontournable quand on va en Guadeloupe, la visite d’une distillerie de rhum. Une centrale familiale qui produit tout sur place (rhum et fruits) et qui réparer toutes les pannes de machines sur le site. Nous avons ainsi pu terminer nos achats de vacances 🙂

Pour conclure, ce voyage nous a fait beaucoup de bien. Il nous a permis de retrouver un peu de liberté dans cette période COVID difficile. Mais assez décevant pour le prix excessif de tout, le manque de villages divertissants, de nombreux commerces et restaurants fermés (en fonction des envies des propriétaires) et une hygiène pas assez respectée à notre goût .

Vue de la maison de location.

Et surtout, nous avons pu revenir avec beaucoup de cadeaux pour nous et nos proches. C’était même exagéré.

Merci pour ces belles vacances mon coeur, j’ai énormément de chance.